Article

La lutte contre la pollution au laboratoire mondial d’eau douce

En Ontario, un réseau de lacs offre une perspective unique au monde des effets de l’activité humaine sur les lacs et les bassins versants qui nous aidera à trouver des moyens de les protéger
Par
Sharon Oosthoek
Établissement(s)
IISD Experimental Lakes Area Inc.
Province(s)
Ontario
Sujet(s)
Nature
Environnement
Vue aérienne d’au moins six lacs entourés de forêt.
Une personne se trouvant dans l’eau jusqu’aux genoux examine une bordure rectangulaire jaune près d’un rivage couvert de buissons.

Le Nord-Ouest de l’Ontario abrite le seul endroit au monde où les scientifiques peuvent manipuler de vrais lacs pour dresser un tableau précis et complet des effets à long terme de l’activité humaine sur nos ressources en eau douce.

Regroupant 58 lacs naturels et leurs bassins versants, le laboratoire mondial d’eau douce est exploité par la Région des lacs expérimentaux de l’Institut international du développement durable.

 

Deux personnes se penchent par-dessus le bord d’un petit bateau à moteur sur un lac.

Les résultats de plus d’un demi-siècle de recherches menées dans la Région des lacs expérimentaux ont permis de réécrire des politiques environnementales de par le monde entier, qu’il s’agisse d’atténuer la prolifération des algues ou de réduire la quantité de mercure dans les cours d’eau.

Aujourd’hui, les chercheurs et chercheuses de ce laboratoire étudient notamment l’effet des particules de pneus qui s’infiltrent dans les cours d’eau, la pollution par les microplastiques et l’atténuation des marées noires. Une grande partie de ce travail se fait en partenariat avec le secteur privé, de sorte que les résultats peuvent avoir un impact plus immédiat.

« La recherche sur les déversements de pétrole est un parfait exemple d’étroite collaboration avec le secteur privé qui prend forme au tout début des travaux de recherche, précise le directeur général, Matthew McCandless. Une fois la relation établie, nous pouvons nous assurer que nos partenaires comprennent les résultats et qu’ils ont confiance en nos recherches, ce qui leur permet d’apporter des changements rapidement. »