L’infrastructure de recherche de calibre mondial contribue à attirer les chercheurs et chercheuses de talent au Canada
OTTAWA (ONTARIO) – La quasi-majorité des chercheurs et chercheuses embauchés au cours de la dernière année pour diriger des projets dans des établissements d’enseignement postsecondaire dotés de laboratoires, d’outils et d’équipements financés par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) ont affirmé sans équivoque que l’infrastructure de recherche avait joué un rôle déterminant dans leur décision d’accepter leur nouvelle fonction.
Il s’agit de l’une des nombreuses conclusions du Rapport annuel sur les résultats de la FCI, lequel présente un sommaire des retombées obtenues au moyen de l’infrastructure de recherche financée par la FCI dans les universités, les collèges, les hôpitaux de recherche et les organismes de recherche à but non lucratif. Le rapport de cette année se fonde sur les données relatives au rendement de 1 741 projets d’infrastructure dans 85 établissements durant l’exercice 2023-2024.
Sur les 269 chercheurs et chercheuses nouvellement embauchés, 98 pour cent ont indiqué que les installations et les outils financés par la FCI avaient contribué à les persuader d’accepter le poste qui leur était proposé. Les responsables de projets déjà en poste abondent dans le même sens, 94 pour cent ayant déclaré que l’infrastructure de recherche financée par la FCI avait été importante dans leur décision de demeurer en poste.
Un peu plus de la moitié des personnes (de citoyenneté canadienne ou non) se trouvaient à l’étranger au moment de leur embauche, ce qui indique que l’accès à une infrastructure de recherche de pointe permettrait non seulement de maintenir en poste les personnes de talent au pays, mais aussi d’attirer des personnes étrangères de talent et de ramener au pays celles de citoyenneté canadienne formées à l’étranger.
Néanmoins, 30 pour cent des projets menés par les personnes interrogées se heurtent à des difficultés liées au recrutement et au maintien en poste de stagiaires ou de personnel, ce qui constitue le problème le plus souvent signalé pour l’ensemble des projets.
Les laboratoires au cœur de la formation de la main-d’œuvre canadienne
Les stagiaires ont également tiré profit de l’accès à l’équipement et aux installations financés par la FCI. En effet, plus de la moitié des quelque 25 000 stagiaires postdoctoraux et étudiantes ou étudiants de niveau postsecondaire ont eu l’occasion d’utiliser cette infrastructure de recherche pour la première fois en 2024, ce qui leur a permis d’acquérir de nouvelles compétences.
Cette année, 1 734 stagiaires postdoctoraux et étudiantes et étudiants diplômés ont terminé leur formation et intégré le marché du travail. Parmi eux, 84 pour cent ont trouvé un emploi au Canada, dont plus de la moitié, dans le secteur privé.
L’économie canadienne a tiré profit de la création de plus de 1 200 emplois grâce à l’infrastructure financée par la FCI. La plupart de ces emplois ont été créés au sein d’installations de recherche, alors que plus de 250 relèvent du secteur privé. Par ailleurs, les chercheuses et chercheurs concernés ont mis sur pied trente entreprises dérivées et obtenu 214 brevets ou brevets provisoires.
Pour obtenir de plus amples statistiques et analyses quant à l’importance de l’infrastructure de recherche, consultez le rapport complet.