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L’OCDE a recours à l’expertise de la FCI en matière de gestion des infrastructures nationales de recherche

Un nouveau document d’orientation publié par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques utilise un modèle de financement de la FCI comme étude de cas pour mieux exploiter la capacité scientifique des infrastructures nationales de recherche

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) est fière d’avoir collaboré avec la Direction de la science, de la technologie et de l’industrie de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) et une équipe internationale d’experts afin de définir un cadre de gestion des infrastructures nationales de recherche visant la réalisation de leur plein potentiel. En effet, l’OCDE a publié un document d’orientation au début du mois intitulé Optimising the Operation and Use of National Research Infrastructures (en anglais seulement), qui est le fruit de cette collaboration.

Habituellement, les infrastructures nationales de recherche sont gérées à l’échelle fédérale et offrent aux chercheurs d’un pays et de l’étranger, l’accès à des laboratoires, à des données, à de l’équipement ainsi qu’à divers services comme la réalisation d’essais et d’analyses. Sachant qu’elles représentent une part de plus en plus importante des investissements dans la recherche au niveau mondial, il importe qu’elles soient gérées efficacement.

Le document de l’OCDE présente un cadre de travail grâce auquel les gestionnaires pourront optimiser l’utilisation et l’exploitation des infrastructures nationales de recherche. Il formule plusieurs recommandations concernant les politiques et propose deux modèles directeurs : l’un pour la gestion de portefeuille et l’autre pour améliorer l’expérience des utilisateurs. Ces modèles exposent les principes clés qui sous-tendent un système efficace de gestion de portefeuille en ce qui concerne les infrastructures nationales de recherche et les facteurs dont les gestionnaires devraient tenir compte pour accroître le nombre d’utilisateurs de leurs installations ou équipements.

L’OCDE a invité la FCI à se joindre à un groupe international regroupant plus d’une douzaine de pays en vue de rédiger ce document. Pendant un an, la FCI a fourni des renseignements précieux sur les moyens d’améliorer la gouvernance, l’efficience et la pérennité des infrastructures de recherche.

À titre d’exemple, les auteurs du document se sont fondés sur le Fonds des initiatives scientifiques majeures de la FCI pour créer une étude de cas visant à aider les organismes à mieux exploiter leurs infrastructures de recherche ainsi que leurs capacités scientifiques et techniques.

La FCI a convié plusieurs installations nationales de recherche canadiennes financées par le Fonds des initiatives scientifiques majeures, à contribuer au document en faisant part de leur expérience et de leur expertise. Ainsi, le document cite en exemple le Centre de phénogénomique pour montrer la manière dont les utilisateurs peuvent accéder aux données d’un site Web, et les gestionnaires d’infrastructures de recherche, s’appuyer sur l’analytique pour comprendre l’usage qui est fait de ces données.

Les gestionnaires du Centre canadien de rayonnement synchrotron, du Réseau national de conception du Canada, du brise-glace de recherche canadien NGCC Amundsen, d’Érudit, du Réseau de contrôle océanique et du SNOLAB se sont joints au Centre de phénogénomique pour mettre en commun leurs meilleures pratiques en matière de gouvernance, de gestion et d’exploitation des infrastructures de recherche. La FCI les remercie de leur contribution.